UNE EGLISE AVEC 8 PORTES (Néhémie chap. 3) 

Le rêve de chaque pasteur est d’avoir une église avec 8 portes. Ce n’est pas pour contester les nouvelles normes de construction d’un local de culte. Ni même d’avoir une porte principale avec 7 autres portes de services. Mais que notre église ait 8 portes principales, et aucunes d’entre elles ne devraient être négligées. Ayant nullement l’intention de se servir de l’une d’entre elles particulièrement, mais de les utiliser toutes. Parce qu’elles sont toutes aussi importante les unes que les autres, car elles sont nécessaires pour le développement de l’église.   En partant d’un songe, j’imaginé dialoguer avec Néhémie, en prenant à cœur ses conseils, par exemple sur son travail bien entrepris pour la construction des murs. Je me suis laissé emporter en voulant construire les murs de l’église, non pas seul mais en accomplissant les travaux avec vous tous, afin de consigner nos vie aux demeures célestes.  


La porte des brebis.

La 1ère porte que j’aimerais que nous ouvrions c’est la porte des brebis. L’église n’est pas une organisation froide et composée mais un organisme vivant. C’est un troupeau avec un unique berger : l’Eternel EST le berger (psaumes 23 :1) Chaque pasteur souhaiterait que cette porte soit reconstruire afin que nous soyons tous, un unique troupeau et un unique corps. (Rom 12 :4). Il n’y a pas de différence entre brebis et pourtant, parfois nous nous sous-estimons par rapport aux autres, nous nous éloignons alors dans un endroit loin de la communauté, en devenant spectateur au lieu d’acteur. Il ne devrait pas y avoir de différence dans une unité et pourtant, quelque fois nous faisons du favoritisme, partageant avec l’un, mettant l’autre à l’écart, tout en ignorant les richesses que nous pouvons trouver envers ce que nous ne connaissons pas. Le rêve d’un pasteur, c’est d’avoir dans sa propre église, cette porte des brebis qui nous met tous au même niveau, étant donné que nous sommes tous sauvés par la grâce. Car nous étions tous condamnés en enfer, puisque le Seigneur a payé la dette de nos péchés, alors pourquoi faire des différences ?  


La porte des poissons.

C’est cette 2e porte que je voudrais que nous ouvrions pour notre église. Ce que je ne voudrais pas qu’on oublie c’est dans quelle mer nous avons été pêchés. Ce serait extrêmement tragique si nous oublions ce que Dieu a enduré pour nous afin que nous soyons libérés de nos fautes. Je ne voudrais pas qu’on oublie cette pêche dont nous avons été délivrés, le jugement final nous avons été acquittés. Je voudrais que l’église n’oublie jamais ce privilège. Ainsi, allons donc à la pêche jetant les filets sur les vies, dans cette mer agitée de la vie. Car aujourd’hui, beaucoup se perdent parce qu’ils s’attachent à des passions, devenant esclaves des chaines de l’enfer et des démons, attendant que quelqu’un se souvienne d’eux, afin qu’ils reçoivent sur eux, les filets de la grâce de l’évangile qui sauve vraiment toutes personnes désirant recevoir une délivrance pour être sauvés. Le rêve d’un pasteur ce n’est pas de former certains dans l’évangélisation, mais de transmettre à tout le corps, c’est-à-dire à toute l’église, la vision de la porte des poissons qui ne peut être manqué ni négligé. Pendant que l’on construit les murs de l’église, cette porte doit avoir tout en même temps, la possibilité de jeter les filets de l’évangile afin que les âmes soient sauvées. Souvenons-nous qu’il n’y a pas que dans la mer que nous pouvons pêcher, il y a aussi des fleuves, des lacs, et des ruisseaux… Quelques poissons se trouvent également dans les canaux (voir Luc 14 :5). Nous ne devons pas nous contenter de jeter les filets seulement dans nos familles. Pensons également à nos voisins, nos collègues de travail, ceux qui attendent avec nous l’autobus, le métro… . Il y a aussi les hôpitaux, les maisons de repos, les sans-abris, la prostitution etc… . Construisons ensemble la porte des poissons.  


La vieille porte.

Le rêve d’un pasteur c’est que l’église ait la vieille porte ouverte. Nous devons pourtant tous admettre que ceux qui est vieux, démodé, mauvais genre, semble ne plus avoir de valeur. Je voudrais que nous construisions la vieille porte avec considération. Je voudrais récupérer les vieux sentiers, voir les richesses de ce temps, apprendre ce que nos parents ont appris, pourvoir plier les genoux pendant des heures entières, passer des nuits à veiller pour recevoir des réponses divines, visitez les anciens non pas pour leur dire une bonne parole, d’assurance ou de réconfort mais pour entendre d’eux une parole de sagesse. J’aimerais que l’église ne puisse pas regarder les anciens avec ignominie mais comme une espérance de vie. Je voudrais que celui qui a dépassé les 80 ans puisse dire, rien qu’avec un regard : « ne t’en fait pas, je t’inquiète pas tu y arriveras toi aussi» je voudrais que l’église ne puisse pas voir seulement les rides sur leur visage, mais la fidélité envers Dieu depuis toutes ses années. Je ne voudrais pas seulement les aider à descendre de l’auto, mais simplement les accompagner sur les sentiers de la vie, et descendre avec eux, l’auto de la dernière génération, celle qui va toujours plus vie, oubliant qu’avec une pose on peut trouver  repos et restauration (voir Matt. 11 :28-30) 


La porte de la vallée.

Le rêve d’un pasteur c’est que l’église ait la porte de la vallée. Comme disait Livingstone, une fois que nous avons appris à voler, il est difficile de mettre les pieds à terre et pourtant, la vie nous réserve bien des surprises. Pendant que nous escaladons les plus hautes montagnes, d’une manière ou d’une autre, nous pouvons nous retrouver au fond de la vallée. Que l’église ait la porte de la vallée, et qu’elle soit une assemblée comme celle de Smyrne  prête à passer par les moments d’épreuves. Qu’elle ne se retire pas en arrière face aux épreuves et difficultés, qu’elle ne se décourage pas si elle doit se contenter du pain quotidien. Mais qu’elle sache exploiter l’épreuve du feu pour sortir purifier et brillante, comme celle qui ne craint pas la mort car elle a été libéré, et dont la couronne de vie lui ait donné. (Apo 2 :10 ; 1pi 1 :6-7) Je voudrais que nous ne soyons pas confus dans les moments d’épreuves, que nous nous ne retirions pas en arrière. Je voudrais que nous ne soyons pas confus dans les moments d’épreuves, que nous ne nous retirions pas en arrière, même si le désert se présente devant nous et que nous devions nous arrêter devant la mer rouge pour un certain temps, et même si nous sommes fatigués, la mer s’ouvrira ! Construisons donc cette porte.  


La porte du fumier.

Le rêve d’un pasteur c’est que l’église ait la porte du fumier. Il est nécessaire de l’avoir car elle est indispensable. Si nous ne la construisons pas, le fumier restera dans notre intérieur, avec tous ces inconvénients. Nous armant pour la passion de l’œuvre, nous découvrirons la validité de cette porte, cela servira à jeter ce qui ne servira pas. Lorsque nous sommes sur la voie de la sanctification, nous découvrons peut-être chaque jour que nous avons la plupart du temps, un paquet à jeter qui se trouve dans nos vies, quelque chose dont nous aimerions nous débarrasser. Je voudrais que l’église n’oublie jamais de jeter ce qui n’honore pas Dieu en soi, qu’elle se libère de ce qui ne plait pas au Seigneur et qui nous empêche d’accomplir l’œuvre de Dieu. C’est le rêve de chaque pasteur, d’avoir continuellement une église qui examine quotidiennement son propre rapport pour avoir le maximum de pureté et qui n’oublie jamais, chaque jour, de se livrer aux pieds du Seigneur pour demander le pardon des péchés commis afin de renouer quotidiennement sa foi, ainsi que son rapport avec le Seigneur. Tout ce qui ne participe à cette course sainte, jetons-le et laissons-le à la porte du fumier. 


La porte de la source.

Le rêve d’un pasteur c’est que l’église ait la porte de la source. Cette source est déjà au milieu de la place de l’église, je voudrais que tous la voient et l’apprécient. Jésus est la source, il est l’eau de vie qui rafraichit et désaltère. Je voudrais que l’église puisse construire cette porte, invitons aussi les frères à venir à l’église, les âmes nouvelles pour les amener à la source, parlons de cette eau vive qui a tant étanché notre soif et celle de nos familles. Disons leur qu’elle n’étanche pas seulement la soif mais qu’elle lave aussi, n’allons pas boire aux fontaines humaines, ne nous contentons pas d’être abreuvé par la culture, la philosophie, les puissances économiques, la soif de la justice et tout ce qui se trouve sur terre. Tout ce que nous pouvons trouver dans cette vie, ce sont des eaux stagnantes (voir Jean 4 :13). C’est comme boire une bouteille, même de bonne marque, l’eau ne sera jamais aussi bonne que l’eau provenant directement de la source. Retrouvons-nous tous ensemble, encourageons-nous et invitons d’autres à venir boire à la source, c’est là que nous trouverons fraicheur et purification. (Jérémie 2 :20-13)  


La porte des eaux.

Il ne doit jamais manquez à l’intérieur d’une église, la porte ou descende les eaux. Le rêve d’un pasteur c’est d’avoir dans sa propre église, la porte des eaux, que l’église soit constamment bénie de Dieu. Que ce soit l’approbation humaine, les compliments, la reconnaissance officielle ne pourrait égaler les bénédictions que Dieu prend part pour son église. Construisons ensemble cette assemblée avec cette porte, intercédons, supplions le Seigneur pour qu’il envoie des pluies de bénédictions sur son peuple. Que chaque culte puisse être spécial, revêtu par un réveil puissant. Rendons toujours un culte vigoureux et perpétuel afin que nous ne perdions pas les premières bénédictions que nous trouvons au premier cantique. Continuons à rendre un culte même dans la semaine car c’est par notre présence, que nous aiderons à construire à l’intérieur de l’église, la porte des eaux.  


La porte des chevaux.

Le rêve de chaque pasteur est d’avoir la porte des chevaux. Je voudrais que l’église ait des chevaux pour sortir et combattre, qu’elle puisse être vaillante et puissante parce que nous sommes un peuple fort, une armée prête pour la bataille. Construisons la porte des chevaux, sortons et galopons à toute vitesse avec force et puissance dans le territoire ennemi, conquérons les nouvelles terres et pays pour le Seigneur, acquérons des âmes pour Dieu dans ce monde ténébreux et qu’il se soumet a Christ. Atteignons tous les lieux, pensons aux îles isolées et apportons-y le message de l’évangile par la force des chevaux, abattons chaque barrière spirituelle. Mettons sous nos armes spirituelles celui qui a dominé des peuples, amenons au Seigneur tous ces hommes et femmes à celui qui est victorieux. Construisons cette porte sans crainte ni peur, l’Eglise doit gagner cette dernière bataille. C’est le rêve de tout pasteur et aussi mon rêve, construisons toutes ces portes pour la gloire de Dieu.  


Prédication : Pasteur Charles Savio                                                               Juin 2013